Ce sujet se trouve parmi les motifs de discorde les plus récurrents dans une relation de couple. Alors… cadeau empoisonné ou richesse à partager ? Quelle place lui donner ?
En entretien de conseil conjugal et familial, le sujet de la belle-famille est souvent un sujet qui fâche ! Notamment au début de la vie à deux, où chacun doit s’adapter à l’autre avec ses différences.
« Je suis d’accord pour t’épouser, mais sans ta famille ! ». Est-ce vraiment possible ?
C’est vrai que du jour où l’on démarre sa vie de couple, chacun va apprendre à se détacher de sa propre famille pour fonder une nouvelle famille. Cela peut demander plus ou moins de temps, et générer des incompréhensions et des souffrances de part et d’autre.
Il est important pour chacun de quitter à la fois sa famille d’origine – de qui il tient tout un bagage, tout un héritage familial avec du bon et du moins bon – et d’intégrer une nouvelle famille, celle de son conjoint, aux liens multiples avec des personnes que l’on n’a pas choisies. C’est un exercice d’équilibriste qui demande à la fois de se détacher progressivement de sa famille d’origine et de s’adapter à celle de son conjoint.
L’enjeu, c’est de construire à deux sa propre identité de couple en prenant le meilleur de ce que chacun a reçu !
C’est accepter de se déplacer : ce qui est « évident » pour l’un ne le sera pas pour l’autre ; ce qui est « formidable » pour l’un peut être « épouvantable » pour l’autre. Et la belle-mère peut parfois aussi être un obstacle et se positionner en « rivale » de madame… Et cela est douloureux quand monsieur ne voit pas les choses de la même façon.
C’est aussi reconnaître que la relation privilégiée que chacun avait avec ses parents passe au second plan après notre conjoint !
Comment s’y prendre ?
22 conseillères conjugales à votre disposition.
Depuis plus de 20 ans, le cabinet Raphaël, cabinet de conseil conjugal et familial, vous accompagne sur le chemin de votre vie affective et relationnelle.
Mettre en place un dialogue de qualité pour pouvoir exprimer à l’autre son ressenti.
Ce n’est pas forcément évident d’oser dire à l’autre comment je vis les choses, souvent par peur de le blesser. Et pourtant si je ne les exprime pas, c’est là qu’elles peuvent s’envenimer et alimenter de la colère, du ressentiment, de la tristesse…
Les entretiens de conseil conjugal et familial offrent l’espace pour le faire : « Je n’en peux plus des réflexions de ta mère qui se mêle de notre vie de couple, qui se permet de me dire ce que je dois faire ou ne pas faire ». … Marine en veut beaucoup à Pierre de ne pas prendre position et de voir qu’il ne prend pas sa défense chez ses parents. Elle se sent « abandonnée », « laissée pour compte ». Devant un tiers, ils prennent le temps de partager chacun leurs émotions, leurs besoins respectifs, et se mettent en disposition d’écoute pour mieux se comprendre.
Etre solidaire l’un de l’autre
Quand j’accable mon conjoint de remarques désobligeantes, il peut se sentir personnellement attaqué ; quels que soient les dysfonctionnements de sa famille, c’est sa famille et ce n’est pas la peine d’en rajouter. L’enjeu est alors de faire équipe et de trouver un terrain d’entente en acceptant des compromis qui soient satisfaisants pour les deux.
Garder la bonne distance
Quel bienfait pour les conjoints quand ils arrivent à fixer ensemble les limites à mettre en place pour préserver leur lien et avoir le courage de dire « non » quand c’est nécessaire : quand Philippe a pu exprimer à sa femme combien se conformer à certains rituels de sa belle-famille lui pesait, cela a été une vraie libération pour lui et pour leur relation.
Et enfin ne pas oublier que l’être aimé que j’ai choisi ne vient pas de nulle part…Alors merci aussi, « belle-famille », pour la personne qui vit à mes côtés !
Gwénola ROBIN
Conseillère conjugale et familiale à Paris
Membre du Cabinet Raphaël
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Depuis plus de 20 ans, le cabinet Raphaël, cabinet de conseil conjugal et familial, vous accompagne sur le chemin de votre vie affective et relationnelle.